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Par bluesy le 10 Novembre 2018 à 22:41
La construction du monument aux morts a suscité de nombreuses discussions dans les villages.
Il fut érigé en 1922 (travaux effectués par M.Guilvard pour 7 000 F). Il n’y a pas de caveau.
Une polémique opposa les habitants au Conseil Municipal quant à l’emplacement du monument.
Le Conseil Municipal avait décidé d’élever le monument dans le cimetière à 8 voix contre 4. En mai 1922, au lendemain de la fête communale, ces 4 conseillers (Périgault, Gautier, Lahaye et Piebourg) firent circuler une pétition qui fut signée par 123 habitants contre 12 pour demander que le monument soit érigé près de l’église (à l’emplacement de l’ancien cimetière) afin de « commémorer dignement le souvenir des enfants de la Commune. »
Finalement, le maire Raoux, s’appuyant sur les conseils d’un conseiller en Préfecture appliqua la décision du Conseil Municipal.
Ce monument fut payé grâce à une vente de peupliers et à une souscription.
Une plaque a été apposée dans l'église ("La tribune républicaine" 15 octobre 1921
1 commentaire -
Par bluesy le 10 Novembre 2018 à 22:25
actuellement :
J'ai recherché la vie de ces soldats en consultant le site Mémoire des hommes qui donne le n° matricule , puis j'ai trouvé la fiche matricule sur le site des Archives départementales d'Eure-et-Loir. Je n'ai pas trouvé les fiches de Paul Grosset et de Maurice Morin. En revanche, j'ai trouvé la fiche de Ernest Durand dont le nom ne figure pas sur le monument.
Il y a également pour certains des différences entre la date de décès indiquée sur le monument et celle indiquée sur la fiche matricule.
une fiche Mémoires des hommes :
registre matricule :
MOREAU Louis Auguste, 2 è classe, 102 è régiment d’infanterie , n° matricule : 5639 au corps. Classe 1913. N° matricule : 467 au recrutement, Dreux.
Cheveux blond foncé, yeux châtain clair, nez gros, 1,71m. Garçon épicier en 1913
Né le 10 octobre 1893 à Villiers-le-Morhier, fils de Ovide Arthur Moreau (né en 1849) et de Noémie Ernestine Lesieur (née en 1856), habitant Bourray
Mort pour la France le 22 août 1914 à Esthe (Belgique) donc moins d’un mois après le début de la guerre. Il avait 21 ans. Décédé en captivité, des suites de ses blessures antérieurement au 10 mars 1914.
Jugement rendu le 5 mai 1920 par le tribunal de Dreux et transcrit le 20 mai 1920 à Villiers-le-Morhier
ROSSIGNOL Georges Arthur, 2 è classe, 21 è régiment d’infanterie coloniale. N° matricule : 013169 au corps classe 1908. N° matricule : 863 au régiment, recrutement à Dreux
Cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, 1,64 m. Ouvrier agricole en 1908.
Né le 6/10/1888 à Villers-le-Morhier, fils de Jean Baptiste Abel Rossignol (né en 1857) et Clémence Eugénie Mathilde Lambert (°1862), habitant à La Malmaison.
Mort pour la France le 19/09/14 à Virginy (Marne), inhumé à Vienne la ville. Tué à l’ennemi. Il avait 26 ans.
Jugement rendu le 1/12/1920 à Dreux et transcrit le 16/12/1920 à Villiers
POULLARD Raoul Gaston 2 è classe, 4 è Zouaves de marche. N° matricule : 07953 au corps classe 1910 ; n° mat : 170 au recrutement à Dreux
Né le 13/12/1890 à Vacheresses-les-basses. Fils de Stanislas Constant Poullard et de Brigitte Valérie Francine Joseau. En 1914, il habitait Champseru, chez M Pont à Monceau.
Ouvrier agricole en 1910. Cheveux châtains, yeux marron foncé et saillants, visage long et osseux, lèvres épaisses, bouche grande, menton fuyant à fossette, sourcils drus. 1,59 m.
Mort pour la France le 8/11/1914 à Saint Eloi (Belgique). Tué à l’ennemi. Disparu le 8/11/1914. Un point d’interrogation se trouve entre les deux lignes « Belgique) et « tué à l’ennemi ». Il avait 24 ans.
Jugement rendu le 30/06 1920 à Dreux et transcrit le 27/08/1920 à Villiers.
RONSSE Paul Désiré 2 è canonnier servant, 81 è régiment d’artillerie lourde. N° mat : 015779 au corps, classe 1894. N° mat : 452 au recrutement à Dreux
Mort pour la France le 22 novembre 1914 à l’hôpital américain de Neuilly/Seine, suite de blessures de guerre. « Mort pour la France ». Il avait 40 ans.
Né le 13 mai 1874 à Villiers-le-Morhier. Fils de Emmanuel Ronsse (°1833) et de Catherine Roslaie Esther Mauger (°1841). Marié le 21/09/1901 à Villiers avec Louise Ernestine Félicie Martin (née le 27/06/1880). IL avait 7 enfants (indiqué dans la fiche du registre matricule)
Cheveux et sourcils marron foncé, 1,80 m. Cultivateur. Sapeur pompier en 1911.
Jugement rendu le DC extrait des registres, transmis le 23/11/1914 à Villiers
FONTAINE Gaston Maurice 2 è classe. Troisième bataillon de marche d’infanterie légère d’Afrique. N° matricule 10 525 classe 1814 et 272 au recrutement de Dreux.
Né le 2 mars 1894 à Pierres. Fils de Jules Florentin Fontaine et de Marie Albertine Désirée Dalloyau.
Condamné le 18/11/1912 par le tribunal de Drexu à 2 mois de prison et 16 F d’amende pour abus de confiance et le 9/04/1914 par la cour d’appel de Paris à 6 mois de prison pour vol.
Embarqué à Sfax le 17/01/1914.
Mort pour la France le 23 avril 1915 à Lizerne (Belgique). Disparu. Jugement rendu le 24 /08/1922 et transmis à Villiers le 13/10/1922. Il avait 21 ans.
ALLAIN Georges Maurice, soldat de 2 è classe. 101 è régiment d’infanterie. N° matricule : 06757 au corps, classe 1909 et 800 au recrutement de Dreux.
Né le 15 juillet 1889 à Maintenon. Fils de Arède Paul Emile Allain et Louise Palmyre Arsène Vasseur.
Ouvrier agricole.
Cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, 1,68 m.
Mort pour la France le 25 mai 1915 aux tranchées de Jonchery (Marne). Tué à l’ennemi par mine. Il avait 25 ans.
LEFÈVRE Octave, louis, Eugène. 2 è classe. 23 è régiment d’infanterie coloniale. N° matricule : 6348 au corps classe 1913 et 455 au recrutement de Dreux.
Né à Villiers le 10/02/1893. Fils de Eugène Gustave Lefèvre et de Aimée Désirée Theval.
Cheveux noirs, yeux châtain clair. Visage long. 1,64 m.
Mort pour la France le 6 mai 1916. (sur le monument il est indiqué 26/09/1915. C’est d’ailleurs la date qui était indiquée sur la fiche de Mémoire des hommes puis barrée pour être remplacée par 6 mai 1916) A Massiges (Marne). Tué à l’ennemi. Inhumé par le 124 è régiment d’infanterie au cimetière du ravin de l’ambulance de Massiges. Il avait 21 ans.
SEVESTRE Henri Camille, caporal, 26 è bataillon de chasseurs. N° matricule 3539 au corps, classe 1912 et 679 au recrutement de Dreux.
Né le 2 janvier 1892 à Paris (XVIè) . Fils de Edmond Louis Sevestre et Marie Joséphine Lebrun. Pâtissier.
Cheveux châtain clair. Yeux marron clair, front haut fuyant, visage long, lèvres minces, bouche petite, menton saillant à fossette. 1,57 m.
Mort pour la France le 17 février 1916 à Sonain (Marne). Tué à l’ennemi. Il avait 22 ans. Sur le monument, il est indiqué une autre date : 26/09/1915.
NORMAND René Gilbert, 2 è classe. 39 è régiment d’infanterie. N° matriculle : 6975 au corps, classe 1910 et 307 au recrutement Dreux
Mort pour la France 25/09/1915 à Neuville St Vaast. Disparu. Décès constaté le 15/10/1915 dans le secteur de Neuville. Sur le monument il est indiqué le 26/09/1915. Il avait 21 ans.
Né le 13/11/1894 à Villiers. Fils de Albert Henri Normande et Alexandrine Brigitte Joseau, habitant La Malmaison. Ouvrier meunier. Cheveux châtain foncé, yeux jaune clair, visage long, 1,61 m.
HUBERT Pierre, Hippolyte, Hyacinthe. Sergent. 147 è régiment d’infanterie. N° matricule : 13560 au corps, classe 1914 et 284 au recrutement de Dreux.
Mort pour la France le 31 octobre 1915 à Peryhes et Chaure (Marne). Tué à l’ennemi. Il avait 21 ans.
Ordre général 89 du 08/12/1915 : « a dirigé plusieurs patrouilles dans des circonstances particulièrement difficiles et s’est mis ensuite résolument en tête d’un groupe de grenadiers. Tombé glorieusement le 30/10/1915 au moment où il venait de forcer une importante fraction ennemie à se rendre ». Croix de guerre.
Né le 9/07/1894 à Villiers. Fils de Fredinand Eugène Huvert et Lydie Angèle Céline Brunet, habitant La Malmaison.
Ouvrier agricole. Cheveux châtain foncé, yeux bleu clair, visage long, 1,77 m.
Secours immédiat attribué le 25/07/1916 : 150 F.
GODEFROY Marcel Henri, 26 è régiment d’artillerie. N° matricule : 08657 au corps, classe 1910 et 904 au recrutement de Dreux.
Mort pour la France le 16/02/1916 à l’hôpital complémentaire n° 49 de Moissac (Tarn et Garonne). L’hôpital se trouve installé dans le collège de garçons bvd Lakanal (150 lits). Endocardite aggravée par inhalation de gaz toxique suite de blessure de guerre. Il avait 24 ans.
Cavalier de première classe le 21/11/1912. Arrivé au corps le 02/08/1914. Réformé n° 2 par la commission spéciale de Versailles du 14/09/1914 pour tachycardie affection cardiaque. Reconnu bon pour le service le 06/05/1915. Incorporé le 08/09/1915 comme soldat 2 è classe.
Né le 22/08/1890 à Rouvres (Eure-et-Loir). Fils de Eugène Alphonse Godefroy et Henriette Barbillat.
Maréchal ferrant, résidant à Villemeux puis à Villiers (à partir du 26/03/1914).
Cheveux blonds, yeux marron foncé. Visage rond. Lèvres épaisses, bouche petite, oreilles bien ourlées, lobe collé, sourcils drus, yeux saillants, cicatrice de coupure à 3 cm de l’oreille droite au-dessus. 1,70 m.
FONTENELLE Gustave Alphonse, 2 è classe, 29 è bataillon de chasseurs à pied. N° matricule : 03911 au corps, classe 1913 et 974 au recrutement de Dreux. Réformé le 06/01/1905 pour « idioti ». Reconnu bon pour le service armé le 16/12/1914.
Mort pour la France le 18/05/1916 au combat de la ferme de Navarin (Champagne). Tué à l’ennemi. Il avait 31 ans
Né le 23/07/1883 à Villiers. Fils de Louis Alexandre Fontenelle et de Adrienne Alphonsine Hochereau, garde moulin à Chandelles.
Journalier. Cheveux et sourcils bruns, yeux gris, menton rond, visage ovale, 1,67 m.
PORTE François, Maurice, Auguste, 2 è classe, 101 è régiment d’infanterie. N° de matricule : 08348 classe 1910 et 153 au recrutement de Dreux.
Mort pour la France le 1/06/1916 à Tavannes (Meuse). Disparu au combat. Il avait 24 ans.
Né le 14/09/1890 à Villiers. Fils de Léon François Félix et de Pauline Adeline Liza Duffay, de Chnadelles.
Cheveux châtains, yeux châtain verdâtre et enfoncé, visage droit osseux, lèvres minces, bouche petite, menton saillant, sourcils clairsemés, oreilles bien ourlées et très écartées. 1,61 m. Journalier.
Trois condamnations (ivresse, mendicité, rébellion) ont été rayées sur la fiche du registre matricule.
GENET Paul Albert, canonnier, 31 è régiment d’artillerie. N° matricule : 01999 au corps, classe 1901 et 107 au recrutement de Chartres.
Né le 08/08/1881 à Houville (28). Fils de Eutrope Honoré Philibert Genet et de Duval Elise Uranie.
En 1901, il réside à Houville puis arrive à Nogent-le-Roi le 28/02/1907. Maçon.
Cheveux et sourcils châtains, yeux gris roux, nez petit, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. 1,77 m.
Décédé le 30 mars 1919 à l’asile d’aliénés de Bonneval (28), suite de marasme (aliénation mentale). Sur le monument, la date de décès est : 27/03/1919. Évacué sur l’ambulance le 15/05/1916, hôpital auxiliaire 197 bis à Lyon (le 08/06/1916), asile de Brou (Rhône) le 21/10/1918 et asile de Bonneval (28) le 25/02/1919. Il avait 38 ans.
Je n’ai pas trouvé les fiches matricules de Paul GROSSET (+ 29/06/1916) ni de Maurice MORIN (05/11/1916).
En revanche, j’ai trouvé la fiche matricule d’un soldat qui ne figure pas sur le monument aux morts, je ne sais pas pourquoi.
DURAND Ernest André, 2 è classe, 28 è régiment d’infanterie. N° de matricule : 11074 au corps, classe 1917 et 419 au recrutement de Dreux.
Mort le 31/07/1917 au chemin des Dames s/s de Cerny-Ailles (Aisne). Tué à l’ennemi.
Né le 15/12/1897 à Villiers. Fils de Ernest Henri Durand et Juliette Mélanie Emilienne Royneau.
MOREAU Louis Auguste, 2 è classe, 102 è régiment d’infanterie , n° matricule : 5639 au corps. Classe 1913. N° matricule : 467 au recrutement, Dreux.
Cheveux blond foncé, yeux châtain clair, nez gros, 1,71m. Garçon épicier en 1913
Né le 10 octobre 1893 à Villiers-le-Morhier, fils de Ovide Arthur Moreau (né en 1849) et de Noémie Ernestine Lesieur (née en 1856), habitant Bourray
Mort pour la France le 22 août 1914 à Esthe (Belgique) donc moins d’un mois après le début de la guerre. Il avait 21 ans. Décédé en captivité, des suites de ses blessures antérieurement au 10 mars 1914.
Jugement rendu le 5 mai 1920 par le tribunal de Dreux et transcrit le 20 mai 1920 à Villiers-le-Morhier
ROSSIGNOL Georges Arthur, 2 è classe, 21 è régiment d’infanterie coloniale. N° matricule : 013169 au corps classe 1908. N° matricule : 863 au régiment, recrutement à Dreux
Cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, 1,64 m. Ouvrier agricole en 1908.
Né le 6/10/1888 à Villers-le-Morhier, fils de Jean Baptiste Abel Rossignol (né en 1857) et Clémence Eugénie Mathilde Lambert (°1862), habitant à La Malmaison.
Mort pour la France le 19/09/14 à Virginy (Marne), inhumé à Vienne la ville. Tué à l’ennemi. Il avait 26 ans.
Jugement rendu le 1/12/1920 à Dreux et transcrit le 16/12/1920 à Villiers
POULLARD Raoul Gaston 2 è classe, 4 è Zouaves de marche. N° matricule : 07953 au corps classe 1910 ; n° mat : 170 au recrutement à Dreux
Né le 13/12/1890 à Vacheresses-les-basses. Fils de Stanislas Constant Poullard et de Brigitte Valérie Francine Joseau. En 1914, il habitait Champseru, chez M Pont à Monceau.
Ouvrier agricole en 1910. Cheveux châtains, yeux marron foncé et saillants, visage long et osseux, lèvres épaisses, bouche grande, menton fuyant à fossette, sourcils drus. 1,59 m.
Mort pour la France le 8/11/1914 à Saint Eloi (Belgique). Tué à l’ennemi. Disparu le 8/11/1914. Un point d’interrogation se trouve entre les deux lignes « Belgique) et « tué à l’ennemi ». Il avait 24 ans.
Jugement rendu le 30/06 1920 à Dreux et transcrit le 27/08/1920 à Villiers.
RONSSE Paul Désiré 2 è canonnier servant, 81 è régiment d’artillerie lourde. N° mat : 015779 au corps, classe 1894. N° mat : 452 au recrutement à Dreux
Mort pour la France le 22 novembre 1914 à l’hôpital américain de Neuilly/Seine, suite de blessures de guerre. « Mort pour la France ». Il avait 40 ans.
Né le 13 mai 1874 à Villiers-le-Morhier. Fils de Emmanuel Ronsse (°1833) et de Catherine Rosalie Esther Mauger (°1841). Marié le 21/09/1901 à Villiers avec Louise Ernestine Félicie Martin (née le 27/06/1880). IL avait 7 enfants (indiqué dans la fiche du registre matricule)
Cheveux et sourcils marron foncé, 1,80 m. Cultivateur. Sapeur pompier en 1911.
Jugement rendu le DC extrait des registres, transmis le 23/11/1914 à Villiers
FONTAINE Gaston Maurice 2 è classe. Troisième bataillon de marche d’infanterie légère d’Afrique. N° matricule 10 525 classe 1814 et 272 au recrutement de Dreux.
Né le 2 mars 1894 à Pierres. Fils de Jules Florentin Fontaine et de Marie Albertine Désirée Dalloyau.
Condamné le 18/11/1912 par le tribunal de Dreux à 2 mois de prison et 16 F d’amende pour abus de confiance et le 9/04/1914 par la cour d’appel de Paris à 6 mois de prison pour vol.
Embarqué à Sfax le 17/01/1914.
Mort pour la France le 23 avril 1915 à Lizerne (Belgique). Disparu. Jugement rendu le 24 /08/1922 et transmis à Villiers le 13/10/1922. Il avait 21 ans.
ALLAIN Georges Maurice, soldat de 2 è classe. 101 è régiment d’infanterie. N° matricule : 06757 au corps, classe 1909 et 800 au recrutement de Dreux.
Né le 15 juillet 1889 à Maintenon. Fils de Arède Paul Emile Allain et Louise Palmyre Arsène Vasseur.
Ouvrier agricole.
Cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, 1,68 m.
Mort pour la France le 25 mai 1915 aux tranchées de Jonchery (Marne). Tué à l’ennemi par mine. Il avait 25 ans.
LEFÈVRE Octave, louis, Eugène. 2 è classe. 23 è régiment d’infanterie coloniale. N° matricule : 6348 au corps classe 1913 et 455 au recrutement de Dreux.
Né à Villiers le 10/02/1893. Fils de Eugène Gustave Lefèvre et de Aimée Désirée Theval.
Cheveux noirs, yeux châtain clair. Visage long. 1,64 m.
Mort pour la France le 6 mai 1916. (sur le monument il est indiqué 26/09/1915. C’est d’ailleurs la date qui était indiquée sur la fiche de Mémoire des hommes puis barrée pour être remplacée par 6 mai 1916) A Massiges (Marne). Tué à l’ennemi. Inhumé par le 124 è régiment d’infanterie au cimetière du ravin de l’ambulance de Massiges. Il avait 21 ans.
SEVESTRE Henri Camille, caporal, 26 è bataillon de chasseurs. N° matricule 3539 au corps, classe 1912 et 679 au recrutement de Dreux.
Né le 2 janvier 1892 à Paris (XVIè) . Fils de Edmond Louis Sevestre et Marie Joséphine Lebrun. Pâtissier.
Cheveux châtain clair. Yeux marron clair, front haut fuyant, visage long, lèvres minces, bouche petite, menton saillant à fossette. 1,57 m.
Mort pour la France le 17 février 1916 à Sonain (Marne). Tué à l’ennemi. Il avait 22 ans. Sur le monument, il est indiqué une autre date : 26/09/1915.
NORMAND René Gilbert, 2 è classe. 39 è régiment d’infanterie. N° matricule : 6975 au corps, classe 1910 et 307 au recrutement Dreux
Mort pour la France 25/09/1915 à Neuville St Vaast. Disparu. Décès constaté le 15/10/1915 dans le secteur de Neuville. Sur le monument il est indiqué le 26/09/1915. Il avait 21 ans.
Né le 13/11/1894 à Villiers. Fils de Albert Henri Normande et Alexandrine Brigitte Joseau, habitant La Malmaison. Ouvrier meunier. Cheveux châtain foncé, yeux jaune clair, visage long, 1,61 m.
HUBERT Pierre, Hippolyte, Hyacinthe. Sergent. 147 è régiment d’infanterie. N° matricule : 13560 au corps, classe 1914 et 284 au recrutement de Dreux.
Mort pour la France le 31 octobre 1915 à Peryhes et Chaure (Marne). Tué à l’ennemi. Il avait 21 ans.
Ordre général 89 du 08/12/1915 : « a dirigé plusieurs patrouilles dans des circonstances particulièrement difficiles et s’est mis ensuite résolument en tête d’un groupe de grenadiers. Tombé glorieusement le 30/10/1915 au moment où il venait de forcer une importante fraction ennemie à se rendre ». Croix de guerre.
Né le 9/07/1894 à Villiers. Fils de Ferdinand Eugène Huvert et Lydie Angèle Céline Brunet, habitant La Malmaison.
Ouvrier agricole. Cheveux châtain foncé, yeux bleu clair, visage long, 1,77 m.
Secours immédiat attribué le 25/07/1916 : 150 F.
GODEFROY Marcel Henri, 26 è régiment d’artillerie. N° matricule : 08657 au corps, classe 1910 et 904 au recrutement de Dreux.
Mort pour la France le 16/02/1916 à l’hôpital complémentaire n° 49 de Moissac (Tarn et Garonne). L’hôpital se trouve installé dans le collège de garçons bvd Lakanal (150 lits). Endocardite aggravée par inhalation de gaz toxique suite de blessure de guerre. Il avait 24 ans.
Cavalier de première classe le 21/11/1912. Arrivé au corps le 02/08/1914. Réformé n° 2 par la commission spéciale de Versailles du 14/09/1914 pour tachycardie affection cardiaque. Reconnu bon pour le service le 06/05/1915. Incorporé le 08/09/1915 comme soldat 2 è classe.
Né le 22/08/1890 à Rouvres (Eure-et-Loir). Fils de Eugène Alphonse Godefroy et Henriette Barbillat.
Maréchal ferrant, résidant à Villemeux puis à Villiers (à partir du 26/03/1914).
Cheveux blonds, yeux marron foncé. Visage rond. Lèvres épaisses, bouche petite, oreilles bien ourlées, lobe collé, sourcils drus, yeux saillants, cicatrice de coupure à 3 cm de l’oreille droite au-dessus. 1,70 m.
FONTENELLE Gustave Alphonse, 2 è classe, 29 è bataillon de chasseurs à pied. N° matricule : 03911 au corps, classe 1913 et 974 au recrutement de Dreux. Réformé le 06/01/1905 pour « idiotie ». Reconnu bon pour le service armé le 16/12/1914.
Mort pour la France le 18/05/1916 au combat de la ferme de Navarin (Champagne). Tué à l’ennemi. Il avait 31 ans
Né le 23/07/1883 à Villiers. Fils de Louis Alexandre Fontenelle et de Adrienne Alphonsine Hochereau, garde moulin à Chandelles.
Journalier. Cheveux et sourcils bruns, yeux gris, menton rond, visage ovale, 1,67 m.
PORTE François, Maurice, Auguste, 2 è classe, 101 è régiment d’infanterie. N° de matricule : 08348 classe 1910 et 153 au recrutement de Dreux.
Mort pour la France le 1/06/1916 à Tavannes (Meuse). Disparu au combat. Il avait 24 ans.
Né le 14/09/1890 à Villiers. Fils de Léon François Félix et de Pauline Adeline Liza Duffay, de Chnadelles.
Cheveux châtains, yeux châtain verdâtre et enfoncé, visage droit osseux, lèvres minces, bouche petite, menton saillant, sourcils clairsemés, oreilles bien ourlées et très écartées. 1,61 m. Journalier.
Trois condamnations (ivresse, mendicité, rébellion) ont été rayées sur la fiche du registre matricule.
GENET Paul Albert, canonnier, 31 è régiment d’artillerie. N° matricule : 01999 au corps, classe 1901 et 107 au recrutement de Chartres.
Né le 08/08/1881 à Houville (28). Fils de Eutrope Honoré Philibert Genet et de Duval Elise Uranie.
En 1901, il réside à Houville puis arrive à Nogent-le-Roi le 28/02/1907. Maçon.
Cheveux et sourcils châtains, yeux gris roux, nez petit, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. 1,77 m.
Décédé le 30 mars 1919 à l’asile d’aliénés de Bonneval (28), suite de marasme (aliénation mentale). Sur le monument, la date de décès est : 27/03/1919. Évacué sur l’ambulance le 15/05/1916, hôpital auxiliaire 197 bis à Lyon (le 08/06/1916), asile de Brou (Rhône) le 21/10/1918 et asile de Bonneval (28) le 25/02/1919. Il avait 38 ans.
Je n’ai pas trouvé les fiches matricules de Paul GROSSET (+ 29/06/1916) ni de Maurice MORIN (05/11/1916).
En revanche, j’ai trouvé la fiche matricule d’un soldat qui ne figure pas sur le monument aux morts, sans doute parce qu'il résidait à Courville au début de la guerre.
DURAND Ernest André, 2 è classe, 28 è régiment d’infanterie. N° de matricule : 11074 au corps, classe 1917 et 419 au recrutement de Dreux.
Mort le 31/07/1917 au chemin des Dames s/s de Cerny-Ailles (Aisne). Tué à l’ennemi.
Né le 15/12/1897 à Villiers. Fils de Ernest Henri Durand et Juliette Mélanie Emilienne Royneau.
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Par bluesy le 23 Avril 2018 à 20:58
Les documents ci-dessous se trouvent dans le registre des délibérations municipales (cote 2 O 3238) et dans une boîte d'archives (dans le grenier de la mairie)
Ancien cimetière près de l’église
un plan du 01/07/1843. L'adjoint est Dominique Cochon, il sera élu maire en octobre 1843, suite au décès du maire Eugène François Léchalard l 6 juin 1843.
5 septembre 1843 : 1 : concession de terrain dans le cimetière (2 ca à perpétuité où est inhumé LECHALARD Eugène François maire décédé le 6 juin 1843
5/11/1843 : concessions dans le cimetière : acte n° 26 (registre)
1844 : la superficie du cimetière non compris l’église est 11 ares 60 ca. Pour une population de 541 habitants, il y a eu 111 décès en 10 ans, soit une moyenne de 11 par an. Il faut l’agrandir avec une parcelle de 70 centiares. (acte n° 28 – registre)
11/08/1844 : concessions de terrains dans le cimetière (acte n° 29)
un plan de 1853. La partie cotée A est 0 are 70 ca (1 : 35 centiares pour les concessions de 15 ans, 2 : 17 centiares ½ pour les concessions de 30 ans, 3 : 17 centiares /2 pour les concessions à perpétuité)
18-09-1859 ; 568 hab , moyenne de plus de 12 décès par an
18/06/1900 : Depuis 12 ans le vieux cimetière de l’église n’est plus utilisé et il y aurait lieu de le transformer en place publique
20/10/1901 : démolition du mur de l’ancien cimetière de la pointe attenant au presbytère jusqu’à la grille d’entrée. Les marches seront supprimées et remplacées par la rampe d’accès en pente douce qui ira de la route à la porte de l’église. Il faudra niveler à gauche de l’allée. Le maire invite à faire enlever ces terres « à l’amiable par les personnes qui le désireront et à surveiller le travail de manière à ce qu’il soit fait régulièrement et proprement »
Nouveau cimetière : 1888
Calvaire avec croix : le devis avec calvaire tout en granit est trop cher, il sera donc choisi une croix en fonte sur socle de 1 m de haut (boîte d’archives)
Chemin d’accès sur parcelles achetées à
Marie Appoline Lalande, veuve de Jean Baptiste Bernardin Boutillier
Jules François Denis Grimoux et son épouse et son épouse Elise Grimoux
François Augustin Metton buraliste et son épouse Elisabeth Désirée Noël
Edouard Marais et son épouse Victoire Lecomte
Jacques André Athanase Travers
Gaudin
Mme Bosselet
Pour le cimetière : Vente d’un terrain par :
Victor Théophile Renard domicilié à Tours
Henri François Félix Chapelain
Héloïse Molina veuve de Pascal Edouard Emile Lemaire
Extrait du registre des délibérations :
24/04/1887 : emplacement d’un nouveau cimetière : proposition Travers adoptée
plan du 24 août 1887 : à cette époque, le maire est Eugène Bloch (élu le 18 mai 1884)
26/06/1887 : cimetière : projet de transfert (choix, emplacement, section terrains Lemaire, Renard, Chapelain cadastre 39/40/4)
14/08/1887 : cimetière : demande de déclaration d’utilité publique
20/03/1888 : travaux à faire au nouveau cimetière
Décompte définitif – construction du cimetière le 10/03/1889 : 7386,41 F (AD Chartres : 2 O 3638)
la grille du cimetière, plan du 19 mars 1888
18/08/1901 : la fabrique de l’église de Villiers versera 40 F à la commune pour l’entretien du monument au cimetière de Mme Legros née Jourdain marie Marguerite Adélaïde (testament du 1/02/1859). La fabrique avait la charge de « soigner le cimetière et l’entretenir « qu’il soit bien clos, bien fermé et bien sablé ». Ce testament avait été fait alors que le cimetière se trouvait autour de l’église. Depuis, le monument de Mme Legros avait été transféré dans le nouveau cimetière. (01/02/1859 : testament de Marie Marguerite Jourdain, veuve Legros : 40 F pour distribuer pendant l’hiver du pain aux pauvres à perpétuité)
plan du cimetière datant des années 1950 (date à vérifier)
le plan a été scanné en 4 parties qu'il convient d'assembler.
en haut, à gauche
en haut à droite :
en bas à gauche (c'est la partie qui se trouve à gauche, en entrant):
en bas, à droite :
Tarifs des concessions :
1867 : le maire est Jules Honoré Courtois. M. Pierre Éléonore Viet, cuktivateur fossoyeur, s’engage à faire les fouilles des fosses pour les inhumations :
4 francs pour les adultes des deux sexes
2 francs pour les enfants n’ayant pas fait leur communion et de moins de 12 ans
3 francs pour les indigents adultes des deux sexes
Chaque inhumation aura lieu dans une fosse séparée de un mètre 5 décimètres ) 2 mètres de profondeur sur 80 cm de largeur.
4-01-1920 : le maire est Denis Marie. Le Conseil modifie le prix des concessions :
Concessions perpétuelles : 180 francs par place de 2 m² (2 m sur 1 m)
Concessions trentenaires : 90 francs
Temporaires de 15 ans non renouvelables : 45 francs
Droit de superposition : 60 francs dans les perpétuités, 10 francs dans les trentenaires,
Fouilles des fosses : 15 francs pour les grandes personnes, 8 francs pour les enfants
Inhumations : 20 francs au fossoyeur et 5 francs à ses aides.
5 francs à l’agent désigné à chaque exhumation.
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Par bluesy le 15 Avril 2018 à 12:32
On y voit la place aux tilleuls, l'ancien cimetière autour de l'église, la mairie.
cote aux AD : 2O 3639 AD
ce plan a été établi en 1887, pour l'établissement du nouveau cimetière
je ne connais pas l'origine ni les cotes de ces plans-ci. Le premier a été établi en 1884
un plan annoté, avant 1881 :
plan de 1884 annoté il y a quelques années, je crois que la garderie n'est plus à cet endroit :
1 commentaire -
Par bluesy le 1 Avril 2018 à 22:53
En 1845, Monsieur Philippe Courtois s’installa à Villiers-le-Morhier. Pour marquer sa première année, il fit planter en tilleuls la place publique, dite le « Carrefour », près de l’église. Philippe Ponce COURTOIS, médaillé de Sainte-Hélène, devint Maire de 1858 à 1870.
En 1919, Monsieur Travers, jardinier, exposa que par suite de la croissance des tilleuls, il ne peut plus faire la taille pour 55 F. Il demande 65 F : accordé.
Délibération de conseil municipal
L’an mil huit cent quarante cinq, le huit novembre, le conseil municipal de cette commune réuni extraordinairement sous la présidence du maire au lieu de ses séances ordinaires, afin d’autoriser le sieur Courtois Philippe propriétaire lequel déclare vouloir prendre domicile en cette commune et pour marquer sa première année a témoigné le désir de planter en tilleuls la place publique dite Le Carrefour près l’église ce qui lui a été adopté à l’unanimité par le conseil municipal , et qui lui témoigne au nom des habitants de la commune son bienfait et sa générosité.
Fait et délibéré en séance les jour et mois et an susdits et ont les membres présents signé la présente délibération.
Cochon, maire
Mauger, Souplet, P C Charpentier, Travers, Lalande, Guinebault, Rossignol
avant :
maintenant (photo de Jean-Paul) :
4 commentaires
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