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Se chauffer autrefois
la chaufferette (ou chauffe-pieds) de ma grand-mère, ou, plus vraisemblablement d'une de mes arrière-grands-mères, Alphonsine Lécurier (1850-1930) ou Adelphine Duteilleul (1852-1923).
La chaufferette est de marque Godin (familistère de Guise) n° 5. On mettait des braises dedans, on posait les pieds dessus puis on se recouvrait les jambes avec la jupe pour que la chaleur monte le long des jambes. Elles emportaient la chaufferette à la messe.
Alphonsine Lécurier (sosa 11)
Adelphine Duteilleul (sosa 9)
Joëlle m'a fait remarquer qu'Adelphine et Alphonsine avaient les mêmes coiffes. Elles avaient une cinquantaine d'années sur ces photos extraites de la photo de mariage de mes grands-parents Lucien et Zoé Désirée (1902). Certaines coiffures, comme celle de Lucia, premier rang à droite, étaient extravagantes.
Quand j’étais petite, l’unique cuisinière à bois et à charbon, qui se trouvait dans la cuisine était éteinte. Le matin, on se réveillait avec des fleurs de givre sur les vitres mais pour ne pas avoir froid dans le lit, on mettait une brique chaude enveloppée dans du papier journal ou des chiffons. Ma grand-mère avait une brique plus jolie, en terre réfractaire vernissée (dessus il est écrit « chauffeuse ». Les deux trous permettaient de la saisir avec une pince.
la brique de ma grand-mère.. Il n'y a pas de marque. Il y a juste écrit chauffeuse.
Il me semble avoir vu aussi une bouillotte en grès émaillé verte mais je ne sais pas où elle est passée.
Les gens passaient aussi sur les draps ne bassinoire en cuivre remplie de braises ou un "moine".
J’ai toujours eu froid aux pieds (encore maintenant!) et quand je rentrais de l’école, je fourrais mes pieds dans le bas de la cuisinière. Engelures garanties qu’on soignait avec du baume camphré.
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Commentaires
effectivement, je n'avais jamais fait attention à cela !