• J'ai acheté "Une soutane sous la mitraille, carnets de la Grande Guerre d'un curé de campagne" d'Adelphe Pousse.Il a été écrit par par l'abbé à son retour de la guerre. "Une soutane sous la mitraille, carnets de la Grande Guerre d'un curé de campagne", publié en 2000 avec la préface de Jean-Pierre Verney. 200 pages.

    Le curé Adelphe Pousse,  aumônier en 14/18

     

    Adelphe Pousse est né le 24 février 1878 à Le Mée dans l’Eure-et-Loir. Il a fait ses études au séminaire de Saint-Cheron (Eure-et-Loir), où il entre en octobre 1891, et son service militaire dans l’infanterie en 1901-1902. Il est ordonné prêtre à son retour, en 1902 et chargé de la paroisse de Flacey (Eure-et-Loir) jusqu’en 1911, avant d’être nommé curé de Villiers-le-Morhier, En 1914, il a 36 ans et il est affecté à la 4ème section d’infirmiers du groupe de brancardiers divisionnaires (G..B.D.) de la 85èmedivision territoriale qui comprend les 25ème, 26ème, 27ème et 28ème R.I.T. et rejoint Le Mans. Il est affecté sur sa demande au 27ème R.I.T. le 20 mars 1915 et devient infirmier, sans formation apparemment, le 1er août suivant. En raison des pertes, il change d’unité le 28 novembre 1915 et est affecté comme soldat à la 17ème compagnie du 209ème R.I. d’Agen, affection combattante qu’il ne conservera que 90 jours pour être renommé infirmier dans cette compagnie. Ce n’est qu’au sortir des premières lignes de l’enfer de Verdun, le 16 juin 1916, qu’il pourra exercer les fonctions complémentaires d’aumônier. En effet, « le commandement de la deuxième armée française, en charge de la défense, compte aussi sur l’influence des prêtres pour maintenir le plus haut possible les capacités de résistance des troupes défendant la cité ». Epuisé, il est évacué le 18 juillet 1918 et stoppe son journal le 23 août suivant, de son lit d’hôpital pour un grave problème aux yeux. Affaibli, il rentre à Villiers-le-Morhier en mars 1919. Nommé curé de Champhol (Eure-et-Loir) au mois de novembre suivant, il y meurt le 17 mai 1921.

     un poème de l'abbé :

    Le curé Adelphe Pousse,  aumônier en 14/18

    Le curé Adelphe Pousse,  aumônier en 14/18

     Dans son livre, il décrit sa visite de l’ouvrage de Thiaumont : “Les boches qui l’avaient pris avaient été emmurés dedans par notre artillerie, on marche le corps en deux dans de la bouillie humaine, car c’est partout un mélange d’eau, de boue et de cadavres, des bottes allemandes dans lesquelles sont des tibias pendent à la galerie, ce sont des soldats qui ont été écrasés par l’effondrement du plafond ? Nous nous sommes mis du coton imbibé de menthe dans le nez […]. Quelle mort épouvantable pour les soldats qui y étaient, car il leur était impossible d’essayer de percer le béton.”

     

    La grande attaque du 25 septembre.

     

    Depuis le 21 au matin, toute notre artillerie bombardait les positions « boches », ne s’arrêtant ni la nuit ni le jour. Nos avions allaient par escadrilles au-delà des lignes pour prendre des points de repères, en plus, il y avait dans notre secteur, quatorze ballons captifs appelés « saucisses » qui aidaient aussi l’artillerie par leur observation.

     

    Tout était prêt, il y avait par régiment, une compagnie d’hommes spécialement armés, on les appela les « nettoyeurs de tranchées » parce que leur mission était de fouiller les tranchées et les boyaux dans leurs moindres détails. Ils étaient armés d’un fusil et de sa baïonnette, d’un pistolet automatique, d’un couteau et d’une musette pleine de bombes.

    Le prêtre, pendant les assauts, levait son crucifix pour bénir les soldats français, puis se dépêchait de repartir se mettre à l'abri. Albert, un poilu, a connu l'abbé Pousse. Un jour, alors qu'il rampe pour récupérer les blessés entre les deux lignes, il apostrophe Adelphe Pousse : "Et Dieu, là, où il est en ce moment?". 


    votre commentaire
  • En voyage au gouffre de Padirac, 1966

    mon père, Paul Noël, côté droit, troisième rang et ma mère, Marthe Godemert-Noël, dernier rang au milieu

    Photos d'anciens

    repas des anciens, environ 1965 : Mme Penelle, Mme Grimoux, Pierre Villette (le maire) mon grand-père Lucien Noël, M. Léon Delaune.

    M Villette a été maire de 1965 à 1981

    Photos d'anciens

     photo datant peut-être de 1953. Mon grand-père Lucien Noël n'y était pas. 53 est l'année du décès de ma grand-mère.

    M. Chotard a été maire de 1953 à 1965

    Photos d'anciens

     

    Photos d'anciens

     


    1 commentaire
  • La construction du monument aux morts a suscité de nombreuses discussions dans les villages.

    Il fut érigé en 1922 (travaux effectués par M.Guilvard pour 7 000 F). Il n’y a pas de caveau.

    Une polémique opposa les habitants au Conseil Municipal quant à l’emplacement du monument.

    Le Conseil Municipal avait décidé d’élever le monument dans le cimetière à 8 voix contre 4. En mai 1922, au lendemain de la fête communale, ces 4 conseillers (Périgault, Gautier, Lahaye et Piebourg) firent circuler une pétition qui fut signée par 123 habitants contre 12 pour demander que le monument soit érigé près de l’église (à l’emplacement de l’ancien cimetière) afin de « commémorer dignement le souvenir des enfants de la Commune. »

    Finalement, le maire Raoux, s’appuyant sur les conseils d’un conseiller en Préfecture appliqua la décision du Conseil Municipal.

     

    Ce monument fut payé grâce à une vente de peupliers et à une souscription.

    La construction du monument aux morts

    La construction du monument aux morts

    La construction du monument aux morts

    La construction du monument aux morts

     

    La construction du monument aux morts

    La construction du monument aux morts

    La construction du monument aux morts

    La construction du monument aux morts

    La construction du monument aux morts

     

    Une plaque a été apposée dans l'église ("La tribune républicaine" 15 octobre 1921

    La construction du monument aux morts

     


    1 commentaire
  • Les poilus, morts en 1914/18

    actuellement :

    Les poilus, morts en 1914/18

    Les poilus, morts en 1914/18

    J'ai recherché la vie de ces soldats en consultant le site Mémoire des hommes qui donne le n° matricule , puis j'ai trouvé la fiche matricule sur le site des Archives départementales d'Eure-et-Loir. Je n'ai pas trouvé les fiches de Paul Grosset et de Maurice Morin. En revanche, j'ai trouvé la fiche de Ernest Durand dont le nom ne figure pas sur le monument. 

    Il y a également pour certains des différences entre la date de décès indiquée sur le monument et celle indiquée sur la fiche matricule.

    une fiche Mémoires des hommes :

    Les poilus, morts en 1914/18

    registre matricule :

    Les poilus, morts en 1914/18

    MOREAU Louis Auguste, 2 è classe, 102 è régiment d’infanterie , n° matricule : 5639 au corps. Classe 1913. N° matricule : 467 au recrutement, Dreux.

    Cheveux blond foncé, yeux châtain clair, nez gros, 1,71m. Garçon épicier en 1913

    Né le 10 octobre 1893 à Villiers-le-Morhier, fils de Ovide Arthur Moreau (né en 1849) et de Noémie Ernestine Lesieur (née en 1856), habitant Bourray

    Mort pour la France le 22 août 1914 à Esthe (Belgique) donc moins d’un mois après le début de la guerre. Il avait 21 ans. Décédé en captivité, des suites de ses blessures antérieurement au 10 mars 1914.

    Jugement rendu le 5 mai 1920 par le tribunal de Dreux et transcrit le 20 mai 1920 à Villiers-le-Morhier

     

    ROSSIGNOL Georges Arthur, 2 è classe, 21 è régiment d’infanterie coloniale. N° matricule : 013169 au corps classe 1908. N° matricule : 863 au régiment, recrutement à Dreux

    Cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, 1,64 m. Ouvrier agricole en 1908.

    Né le 6/10/1888 à Villers-le-Morhier, fils de Jean Baptiste Abel Rossignol (né en 1857) et Clémence Eugénie Mathilde Lambert (°1862), habitant à La Malmaison.

    Mort pour la France le 19/09/14 à Virginy (Marne), inhumé à Vienne la ville. Tué à l’ennemi. Il avait 26 ans.

    Jugement rendu le 1/12/1920 à Dreux et transcrit le 16/12/1920 à Villiers

     

    POULLARD Raoul Gaston 2 è classe, 4 è Zouaves de marche. N° matricule : 07953 au corps classe 1910 ; n° mat : 170 au recrutement à Dreux

    Né le 13/12/1890 à Vacheresses-les-basses. Fils de Stanislas Constant Poullard et de Brigitte Valérie Francine Joseau. En 1914, il  habitait Champseru, chez M Pont à Monceau.

    Ouvrier agricole en 1910. Cheveux châtains, yeux marron foncé et saillants, visage long et osseux, lèvres épaisses, bouche grande, menton fuyant à fossette, sourcils drus. 1,59 m.

    Mort pour la France le 8/11/1914 à Saint Eloi (Belgique). Tué à l’ennemi. Disparu le 8/11/1914. Un point d’interrogation se trouve entre les deux lignes « Belgique) et « tué à l’ennemi ». Il avait 24 ans.

    Jugement rendu le 30/06 1920 à Dreux et transcrit le 27/08/1920 à Villiers.

     

    RONSSE Paul Désiré 2 è canonnier servant, 81 è régiment d’artillerie lourde. N° mat : 015779 au corps, classe 1894. N° mat : 452 au recrutement à Dreux

    Mort pour la France le 22 novembre 1914 à l’hôpital américain de Neuilly/Seine, suite de blessures de guerre. « Mort pour la France ». Il avait 40 ans.

    Né le 13 mai 1874 à Villiers-le-Morhier. Fils de Emmanuel Ronsse (°1833) et de Catherine Roslaie Esther Mauger (°1841). Marié le 21/09/1901 à  Villiers avec Louise Ernestine Félicie Martin (née le 27/06/1880). IL avait 7 enfants (indiqué dans la fiche du registre matricule)

    Cheveux et sourcils marron foncé, 1,80 m. Cultivateur. Sapeur pompier en 1911.

    Jugement rendu le DC extrait des registres, transmis le 23/11/1914 à Villiers

     

    FONTAINE Gaston Maurice 2 è classe. Troisième bataillon de marche d’infanterie légère d’Afrique. N° matricule 10 525 classe 1814 et 272 au recrutement de Dreux.

    Né le 2 mars 1894 à Pierres. Fils de Jules Florentin Fontaine et de Marie Albertine Désirée Dalloyau.

    Condamné le 18/11/1912 par le tribunal de Drexu à 2 mois de prison et 16 F d’amende pour abus de confiance et le 9/04/1914 par la cour d’appel de Paris à 6 mois de prison pour vol.

    Embarqué à Sfax le 17/01/1914.

    Mort pour la France le 23 avril 1915 à Lizerne (Belgique). Disparu. Jugement rendu le 24 /08/1922 et transmis à Villiers le 13/10/1922. Il avait 21 ans.

     

    ALLAIN Georges Maurice, soldat de 2 è classe. 101 è régiment d’infanterie. N° matricule : 06757 au corps, classe 1909 et 800 au recrutement de Dreux.

    Né le 15 juillet 1889 à Maintenon. Fils de Arède Paul Emile Allain et Louise Palmyre Arsène Vasseur.

    Ouvrier agricole.

    Cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, 1,68 m.

    Mort pour la France le 25 mai 1915 aux tranchées de Jonchery (Marne). Tué à l’ennemi par mine.  Il avait 25 ans.

     

    LEFÈVRE Octave, louis, Eugène. 2 è classe. 23 è régiment d’infanterie coloniale. N° matricule : 6348 au corps classe 1913 et 455 au recrutement de Dreux.

    Né à Villiers le 10/02/1893. Fils de Eugène Gustave Lefèvre et de Aimée Désirée Theval.

    Cheveux noirs, yeux châtain clair. Visage long. 1,64 m.

    Mort pour la France le 6 mai 1916. (sur le monument il est indiqué 26/09/1915. C’est d’ailleurs la date qui était indiquée sur la fiche de Mémoire des hommes  puis barrée pour être remplacée par 6 mai 1916) A Massiges (Marne). Tué à l’ennemi. Inhumé par le 124 è régiment d’infanterie au cimetière du ravin de l’ambulance de Massiges. Il avait 21 ans.

     

    SEVESTRE Henri Camille, caporal, 26 è bataillon de chasseurs. N° matricule 3539 au corps, classe 1912 et 679 au recrutement de Dreux.

    Né le 2 janvier 1892 à Paris (XVIè) . Fils de Edmond Louis Sevestre et Marie Joséphine Lebrun. Pâtissier.

    Cheveux châtain clair. Yeux marron clair, front haut fuyant, visage long, lèvres minces, bouche petite, menton saillant à fossette. 1,57 m.

    Mort pour la France le 17 février 1916 à Sonain (Marne). Tué à l’ennemi. Il avait 22 ans. Sur le monument, il est indiqué une autre date : 26/09/1915.

     

    NORMAND René Gilbert, 2 è classe. 39 è régiment d’infanterie. N° matriculle : 6975 au corps, classe 1910 et 307 au recrutement Dreux

    Mort pour la France 25/09/1915 à Neuville St Vaast. Disparu. Décès constaté le 15/10/1915 dans le secteur de Neuville. Sur le monument il est indiqué le 26/09/1915. Il avait 21 ans.

    Né le 13/11/1894 à Villiers. Fils de Albert Henri Normande et Alexandrine Brigitte Joseau, habitant La Malmaison. Ouvrier meunier. Cheveux châtain foncé, yeux jaune clair, visage long, 1,61 m.

     

    HUBERT Pierre, Hippolyte, Hyacinthe. Sergent. 147 è régiment d’infanterie. N° matricule : 13560 au corps, classe 1914 et 284 au recrutement de Dreux.

    Mort pour la France le 31 octobre 1915 à Peryhes et Chaure (Marne). Tué à l’ennemi. Il avait 21 ans.

    Ordre général 89 du 08/12/1915 : « a dirigé plusieurs patrouilles dans des circonstances particulièrement difficiles et s’est mis ensuite résolument en tête d’un groupe de grenadiers. Tombé glorieusement le 30/10/1915 au moment où il venait de forcer une importante fraction ennemie à se rendre ». Croix de guerre.

    Né le 9/07/1894 à Villiers. Fils de Fredinand Eugène Huvert et Lydie Angèle Céline Brunet, habitant La Malmaison.

    Ouvrier agricole. Cheveux châtain foncé, yeux bleu clair, visage long, 1,77 m.

    Secours immédiat attribué le 25/07/1916 : 150 F.

     

     GODEFROY Marcel Henri, 26 è régiment d’artillerie. N° matricule : 08657 au corps, classe 1910 et 904 au recrutement de Dreux.

    Mort pour la France le 16/02/1916 à l’hôpital complémentaire n° 49 de Moissac (Tarn et Garonne). L’hôpital se trouve installé dans le collège de garçons bvd Lakanal (150 lits). Endocardite aggravée par inhalation de gaz toxique suite de blessure de guerre. Il avait 24 ans.

    Cavalier de première classe le 21/11/1912. Arrivé au corps le 02/08/1914. Réformé n° 2 par la commission spéciale de Versailles du 14/09/1914 pour tachycardie affection cardiaque. Reconnu bon pour le service le 06/05/1915. Incorporé le 08/09/1915 comme soldat 2 è classe.

    Né le 22/08/1890 à Rouvres (Eure-et-Loir). Fils de Eugène Alphonse Godefroy et Henriette Barbillat.

    Maréchal ferrant, résidant à Villemeux puis à Villiers (à partir du 26/03/1914).

    Cheveux blonds, yeux marron foncé. Visage rond. Lèvres épaisses, bouche petite, oreilles bien ourlées, lobe collé, sourcils drus, yeux saillants, cicatrice de coupure à 3 cm de l’oreille droite au-dessus. 1,70 m.

     

    FONTENELLE Gustave Alphonse, 2 è classe, 29 è bataillon de chasseurs à pied. N° matricule : 03911 au corps, classe 1913 et 974 au recrutement de Dreux. Réformé le 06/01/1905 pour « idioti ». Reconnu bon pour le service armé le 16/12/1914.

    Mort pour la France le 18/05/1916 au combat de la ferme de Navarin (Champagne). Tué à l’ennemi. Il avait 31 ans

    Né le 23/07/1883 à Villiers. Fils de Louis Alexandre Fontenelle et de Adrienne Alphonsine Hochereau, garde moulin à Chandelles.

    Journalier. Cheveux et sourcils bruns, yeux gris, menton rond, visage ovale, 1,67 m.

     

    PORTE François, Maurice, Auguste, 2 è classe, 101 è régiment d’infanterie. N° de matricule : 08348 classe 1910 et 153 au recrutement de Dreux.

    Mort pour la France le 1/06/1916 à Tavannes (Meuse). Disparu au combat. Il avait 24 ans.

    Né le 14/09/1890 à Villiers. Fils de Léon François Félix et de Pauline Adeline Liza Duffay, de Chnadelles.

    Cheveux châtains, yeux châtain verdâtre et enfoncé, visage droit osseux, lèvres minces, bouche petite, menton saillant, sourcils clairsemés, oreilles bien ourlées et très écartées. 1,61 m. Journalier.

    Trois condamnations (ivresse, mendicité, rébellion) ont été rayées sur la fiche du registre matricule.

     

     

    GENET Paul Albert, canonnier, 31 è régiment d’artillerie. N° matricule : 01999 au corps, classe 1901 et 107 au recrutement de Chartres.

    Né le 08/08/1881 à Houville (28). Fils de Eutrope Honoré Philibert Genet et de Duval Elise Uranie.

    En 1901, il réside à Houville puis arrive à Nogent-le-Roi le 28/02/1907. Maçon.

    Cheveux et sourcils châtains, yeux gris roux, nez petit, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. 1,77 m.

    Décédé le 30 mars 1919 à l’asile d’aliénés de Bonneval (28), suite de marasme (aliénation mentale). Sur le monument, la date de décès est : 27/03/1919. Évacué sur l’ambulance le 15/05/1916, hôpital auxiliaire 197 bis à Lyon (le 08/06/1916), asile de Brou (Rhône) le 21/10/1918 et asile de Bonneval (28) le 25/02/1919. Il avait 38 ans.

     

     

    Je n’ai pas trouvé les fiches matricules de Paul GROSSET (+ 29/06/1916) ni de Maurice MORIN (05/11/1916).

    En revanche, j’ai trouvé la fiche matricule d’un soldat qui ne figure pas sur le monument aux morts, je ne sais pas pourquoi.

    DURAND Ernest André, 2 è classe, 28 è régiment d’infanterie. N° de matricule : 11074 au corps, classe 1917 et 419 au recrutement de Dreux.

    Mort le 31/07/1917 au chemin des Dames s/s de Cerny-Ailles (Aisne). Tué à l’ennemi.

    Né le 15/12/1897 à Villiers. Fils de Ernest Henri Durand et Juliette Mélanie Emilienne Royneau. 

    MOREAU Louis Auguste, 2 è classe, 102 è régiment d’infanterie , n° matricule : 5639 au corps. Classe 1913. N° matricule : 467 au recrutement, Dreux.

    Cheveux blond foncé, yeux châtain clair, nez gros, 1,71m. Garçon épicier en 1913

    Né le 10 octobre 1893 à Villiers-le-Morhier, fils de Ovide Arthur Moreau (né en 1849) et de Noémie Ernestine Lesieur (née en 1856), habitant Bourray

    Mort pour la France le 22 août 1914 à Esthe (Belgique) donc moins d’un mois après le début de la guerre. Il avait 21 ans. Décédé en captivité, des suites de ses blessures antérieurement au 10 mars 1914.

    Jugement rendu le 5 mai 1920 par le tribunal de Dreux et transcrit le 20 mai 1920 à Villiers-le-Morhier

     

    ROSSIGNOL Georges Arthur, 2 è classe, 21 è régiment d’infanterie coloniale. N° matricule : 013169 au corps classe 1908. N° matricule : 863 au régiment, recrutement à Dreux

    Cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, 1,64 m. Ouvrier agricole en 1908.

    Né le 6/10/1888 à Villers-le-Morhier, fils de Jean Baptiste Abel Rossignol (né en 1857) et Clémence Eugénie Mathilde Lambert (°1862), habitant à La Malmaison.

    Mort pour la France le 19/09/14 à Virginy (Marne), inhumé à Vienne la ville. Tué à l’ennemi. Il avait 26 ans.

    Jugement rendu le 1/12/1920 à Dreux et transcrit le 16/12/1920 à Villiers

     

    POULLARD Raoul Gaston 2 è classe, 4 è Zouaves de marche. N° matricule : 07953 au corps classe 1910 ; n° mat : 170 au recrutement à Dreux

    Né le 13/12/1890 à Vacheresses-les-basses. Fils de Stanislas Constant Poullard et de Brigitte Valérie Francine Joseau. En 1914, il  habitait Champseru, chez M Pont à Monceau.

    Ouvrier agricole en 1910. Cheveux châtains, yeux marron foncé et saillants, visage long et osseux, lèvres épaisses, bouche grande, menton fuyant à fossette, sourcils drus. 1,59 m.

    Mort pour la France le 8/11/1914 à Saint Eloi (Belgique). Tué à l’ennemi. Disparu le 8/11/1914. Un point d’interrogation se trouve entre les deux lignes « Belgique) et « tué à l’ennemi ». Il avait 24 ans.

    Jugement rendu le 30/06 1920 à Dreux et transcrit le 27/08/1920 à Villiers.

     

    RONSSE Paul Désiré 2 è canonnier servant, 81 è régiment d’artillerie lourde. N° mat : 015779 au corps, classe 1894. N° mat : 452 au recrutement à Dreux

    Mort pour la France le 22 novembre 1914 à l’hôpital américain de Neuilly/Seine, suite de blessures de guerre. « Mort pour la France ». Il avait 40 ans.

    Né le 13 mai 1874 à Villiers-le-Morhier. Fils de Emmanuel Ronsse (°1833) et de Catherine Rosalie Esther Mauger (°1841). Marié le 21/09/1901 à  Villiers avec Louise Ernestine Félicie Martin (née le 27/06/1880). IL avait 7 enfants (indiqué dans la fiche du registre matricule)

    Cheveux et sourcils marron foncé, 1,80 m. Cultivateur. Sapeur pompier en 1911.

    Jugement rendu le DC extrait des registres, transmis le 23/11/1914 à Villiers

     

    FONTAINE Gaston Maurice 2 è classe. Troisième bataillon de marche d’infanterie légère d’Afrique. N° matricule 10 525 classe 1814 et 272 au recrutement de Dreux.

    Né le 2 mars 1894 à Pierres. Fils de Jules Florentin Fontaine et de Marie Albertine Désirée Dalloyau.

    Condamné le 18/11/1912 par le tribunal de Dreux à 2 mois de prison et 16 F d’amende pour abus de confiance et le 9/04/1914 par la cour d’appel de Paris à 6 mois de prison pour vol.

    Embarqué à Sfax le 17/01/1914.

    Mort pour la France le 23 avril 1915 à Lizerne (Belgique). Disparu. Jugement rendu le 24 /08/1922 et transmis à Villiers le 13/10/1922. Il avait 21 ans.

     

    ALLAIN Georges Maurice, soldat de 2 è classe. 101 è régiment d’infanterie. N° matricule : 06757 au corps, classe 1909 et 800 au recrutement de Dreux.

    Né le 15 juillet 1889 à Maintenon. Fils de Arède Paul Emile Allain et Louise Palmyre Arsène Vasseur.

    Ouvrier agricole.

    Cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, 1,68 m.

    Mort pour la France le 25 mai 1915 aux tranchées de Jonchery (Marne). Tué à l’ennemi par mine.  Il avait 25 ans.

     

    LEFÈVRE Octave, louis, Eugène. 2 è classe. 23 è régiment d’infanterie coloniale. N° matricule : 6348 au corps classe 1913 et 455 au recrutement de Dreux.

    Né à Villiers le 10/02/1893. Fils de Eugène Gustave Lefèvre et de Aimée Désirée Theval.

    Cheveux noirs, yeux châtain clair. Visage long. 1,64 m.

    Mort pour la France le 6 mai 1916. (sur le monument il est indiqué 26/09/1915. C’est d’ailleurs la date qui était indiquée sur la fiche de Mémoire des hommes  puis barrée pour être remplacée par 6 mai 1916) A Massiges (Marne). Tué à l’ennemi. Inhumé par le 124 è régiment d’infanterie au cimetière du ravin de l’ambulance de Massiges. Il avait 21 ans.

     

    SEVESTRE Henri Camille, caporal, 26 è bataillon de chasseurs. N° matricule 3539 au corps, classe 1912 et 679 au recrutement de Dreux.

    Né le 2 janvier 1892 à Paris (XVIè) . Fils de Edmond Louis Sevestre et Marie Joséphine Lebrun. Pâtissier.

    Cheveux châtain clair. Yeux marron clair, front haut fuyant, visage long, lèvres minces, bouche petite, menton saillant à fossette. 1,57 m.

    Mort pour la France le 17 février 1916 à Sonain (Marne). Tué à l’ennemi. Il avait 22 ans. Sur le monument, il est indiqué une autre date : 26/09/1915.

     

    NORMAND René Gilbert, 2 è classe. 39 è régiment d’infanterie. N° matricule : 6975 au corps, classe 1910 et 307 au recrutement Dreux

    Mort pour la France 25/09/1915 à Neuville St Vaast. Disparu. Décès constaté le 15/10/1915 dans le secteur de Neuville. Sur le monument il est indiqué le 26/09/1915. Il avait 21 ans.

    Né le 13/11/1894 à Villiers. Fils de Albert Henri Normande et Alexandrine Brigitte Joseau, habitant La Malmaison. Ouvrier meunier. Cheveux châtain foncé, yeux jaune clair, visage long, 1,61 m.

     

    HUBERT Pierre, Hippolyte, Hyacinthe. Sergent. 147 è régiment d’infanterie. N° matricule : 13560 au corps, classe 1914 et 284 au recrutement de Dreux.

    Mort pour la France le 31 octobre 1915 à Peryhes et Chaure (Marne). Tué à l’ennemi. Il avait 21 ans.

    Ordre général 89 du 08/12/1915 : « a dirigé plusieurs patrouilles dans des circonstances particulièrement difficiles et s’est mis ensuite résolument en tête d’un groupe de grenadiers. Tombé glorieusement le 30/10/1915 au moment où il venait de forcer une importante fraction ennemie à se rendre ». Croix de guerre.

    Né le 9/07/1894 à Villiers. Fils de Ferdinand Eugène Huvert et Lydie Angèle Céline Brunet, habitant La Malmaison.

    Ouvrier agricole. Cheveux châtain foncé, yeux bleu clair, visage long, 1,77 m.

    Secours immédiat attribué le 25/07/1916 : 150 F.

     

     GODEFROY Marcel Henri, 26 è régiment d’artillerie. N° matricule : 08657 au corps, classe 1910 et 904 au recrutement de Dreux.

    Mort pour la France le 16/02/1916 à l’hôpital complémentaire n° 49 de Moissac (Tarn et Garonne). L’hôpital se trouve installé dans le collège de garçons bvd Lakanal (150 lits). Endocardite aggravée par inhalation de gaz toxique suite de blessure de guerre. Il avait 24 ans.

    Cavalier de première classe le 21/11/1912. Arrivé au corps le 02/08/1914. Réformé n° 2 par la commission spéciale de Versailles du 14/09/1914 pour tachycardie affection cardiaque. Reconnu bon pour le service le 06/05/1915. Incorporé le 08/09/1915 comme soldat 2 è classe.

    Né le 22/08/1890 à Rouvres (Eure-et-Loir). Fils de Eugène Alphonse Godefroy et Henriette Barbillat.

    Maréchal ferrant, résidant à Villemeux puis à Villiers (à partir du 26/03/1914).

    Cheveux blonds, yeux marron foncé. Visage rond. Lèvres épaisses, bouche petite, oreilles bien ourlées, lobe collé, sourcils drus, yeux saillants, cicatrice de coupure à 3 cm de l’oreille droite au-dessus. 1,70 m.

     

    FONTENELLE Gustave Alphonse, 2 è classe, 29 è bataillon de chasseurs à pied. N° matricule : 03911 au corps, classe 1913 et 974 au recrutement de Dreux. Réformé le 06/01/1905 pour « idiotie ». Reconnu bon pour le service armé le 16/12/1914.

    Mort pour la France le 18/05/1916 au combat de la ferme de Navarin (Champagne). Tué à l’ennemi. Il avait 31 ans

    Né le 23/07/1883 à Villiers. Fils de Louis Alexandre Fontenelle et de Adrienne Alphonsine Hochereau, garde moulin à Chandelles.

    Journalier. Cheveux et sourcils bruns, yeux gris, menton rond, visage ovale, 1,67 m.

     

    PORTE François, Maurice, Auguste, 2 è classe, 101 è régiment d’infanterie. N° de matricule : 08348 classe 1910 et 153 au recrutement de Dreux.

    Mort pour la France le 1/06/1916 à Tavannes (Meuse). Disparu au combat. Il avait 24 ans.

    Né le 14/09/1890 à Villiers. Fils de Léon François Félix et de Pauline Adeline Liza Duffay, de Chnadelles.

    Cheveux châtains, yeux châtain verdâtre et enfoncé, visage droit osseux, lèvres minces, bouche petite, menton saillant, sourcils clairsemés, oreilles bien ourlées et très écartées. 1,61 m. Journalier.

    Trois condamnations (ivresse, mendicité, rébellion) ont été rayées sur la fiche du registre matricule.

     

     GENET Paul Albert, canonnier, 31 è régiment d’artillerie. N° matricule : 01999 au corps, classe 1901 et 107 au recrutement de Chartres.

    Né le 08/08/1881 à Houville (28). Fils de Eutrope Honoré Philibert Genet et de Duval Elise Uranie.

    En 1901, il réside à Houville puis arrive à Nogent-le-Roi le 28/02/1907. Maçon.

    Cheveux et sourcils châtains, yeux gris roux, nez petit, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. 1,77 m.

    Décédé le 30 mars 1919 à l’asile d’aliénés de Bonneval (28), suite de marasme (aliénation mentale). Sur le monument, la date de décès est : 27/03/1919. Évacué sur l’ambulance le 15/05/1916, hôpital auxiliaire 197 bis à Lyon (le 08/06/1916), asile de Brou (Rhône) le 21/10/1918 et asile de Bonneval (28) le 25/02/1919. Il avait 38 ans.

      

    Je n’ai pas trouvé les fiches matricules de Paul GROSSET (+ 29/06/1916) ni de Maurice MORIN (05/11/1916).

    En revanche, j’ai trouvé la fiche matricule d’un soldat qui ne figure pas sur le monument aux morts, sans doute parce qu'il résidait à Courville au début de la guerre.

    DURAND Ernest André, 2 è classe, 28 è régiment d’infanterie. N° de matricule : 11074 au corps, classe 1917 et 419 au recrutement de Dreux.

    Mort le 31/07/1917 au chemin des Dames s/s de Cerny-Ailles (Aisne). Tué à l’ennemi.

    Né le 15/12/1897 à Villiers. Fils de Ernest Henri Durand et Juliette Mélanie Emilienne Royneau.


    1 commentaire
  • Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

     

    pas de rapport avec la guerre mais elle doit dater à peu près de la même époque :

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes 14/18

    Cartes envoyées par Lucien Noël

     

    Calendrier de 1915

    Campagne 1914-1915   Souvenir du vaguemestre du 267 è d’infanterie

     

    Carte en couleurs « la mitrailleuse »

    Envoi de Noël ...... 267 è d’infanterie 5 è bataillon 18 è 6... secteur postal 109

    30/03/1915

    Chère grand mère

    Depuis 4 mois que je suis parti, il faut tout de même que je vous envoie une petite carte. Je vous souhaite une bonne santé et bon courage. Je me porte bien et je vous engage à attendre patiemment mon retour.                              L.Noël

    (adressée à Veuve Duteilleul à Villiers-le-morhier)

     

    Carte postale en couleurs « Guillaume et 3 généraux français sont allés sur ce champ de bataille. Trouvez-les

    30/03/1915

    Mon cher Pierrot

    Je t’envoie cette petite carte pour te distraire. Tu me diras si tu as trouvé Guillaume et les 3 généraux français. Ils sont bien visibles. Bonjour à Grand’mère, à maman et aux petits pour moi. Sois toujours bien sage et aide bien ta pauvre maman. Ton papa.

     

    Carte postale en couleurs « Veille de Noël sur le front»qui représente des soldats plumant des dindes  publicité Dubonnet

    8/15

    Grand-mère

    A vous pour le battage du grain et la popote, j’envoie cette veille de Noël sur le front. Dites-moi, si vous croyez que l’on en ait eu autant, à moins que ce soit dans les châteaux

    Je vous embrasse bien fort

    (adressée à Mme Vve Duteilleil de la part de son gendre. Ah ! les belles-mères)

     

    Carte postale en couleurs « tir au pigeon » publicité Dubonnet

    8/15

    Mon Georges

    Toi en récompense de ton travail, je t’envoie le tir au pigeon. C’est la mitrailleuse qui tire sur le pigeon et le pigeon c’est le Taube. Embrasse bien grand’mère pour moi. Ton papa                     L.Noël

    (adressée à Monsieur Georges Noël chez sa maman)

     

    Photo dans les tranchées

    25/8/15

    Chère maman,

    A vous j’envoie la première de mes photos de guerre. Je ne pourrai envoyer les autres que plus tard. Celle-la c’est l’épreuve que le photographe m’a donnée ce matin. Vous verrez que je n’ai pas beaucoup changé et que la guerre ne m’a pas bien usé au physique. Pour le moral il est toujours bon. Je vous embrasse de bon coeur et vous remercie du soin que vous prenez de ma petite famille.                     L Noël

     (Campagne de France 1914-1915 Devant Presle et Bove au bord de l’Aisne Face à Vailly)

     

    Carte en couleurs « Un taube passe », pub pour « Dubonnet »

    8/15

    Ma petite femme

    Toi qui diriges tout ça, tu vas recevoir une vue te montrant ton papa dans sa tranchée regardant un taube. Si c’était un Blériot, il pourrait essayer d’y grimper pour te porter des bécots. Je t’en colles un milion.                               L.Noël

                                  (adressée à Mme Noël Désirée de la part de son poilu. Vivent les poilus

     

    Photo dans les tranchées

    7/9/15

    Mon cher Pierre

    Tu es déjà assez grand et sérieux pour apprécier les misères de cette guerre qui a laisé tant de ménages et coûte déjà tant de vies. Je t’envoie donc un souvenir, mais aie confiance, de ce triste souvenir nous travaillons à l’égayer un peu par la chute définitive de ce maudit empire boche et barbare. Je t’embrasse de tout coeur Ton papa poilu                       L.Noël

     

    7/9/15

    Mon gros Georges

    Tu es encore jeune mais tu dois déjà sentir combien la séparation de ton papa est dure. Plus tard, tu sentiras mieux ce que cette guerre a de triste. Alors tu seras heureux de savoir que papa a contribué un peu à la délvrance du sol de la France. Embrasse bien ta maman et ta grand-mère pour moi, car elles le méritent. Je t’embrasse bien fort. Ton papa poilu. L Noël

     

    Carte postale en couleurs « calendrier de l’amour 1917)

    Meuse 28/12/1916

    Ma chère petite femme

    En plus de la correspondance que j’ai l’intention de reprendre, je me paie la fantaisie de vous envoyer à tous ainsi qu’à Simone une petite carte pour vous adresser tous mes voeux de bonne année. J’ai choisi celle-ci pour nous pauvres amoureux séparés, bien vieux, mais quand même sincères. Je souhaite que ce calendrier soit le dernier à effeuiller dans les tristesses de la séparation. Je me porte très bien ma purge m’a soulagé. Un gros bécot de ton poilu.                  L.Noël

     

    Une carte pas datée : en couleurs « lanciers belges défendant une route » publicité Dubonnet

    * car les canons de tranchées qu’il est question ne font que démolir et bouleverser la terre. On ne s’en était pas aperçu et je ne l’ai su que par les journaux et pourtant c’est en face nous. A propos pour le colis, mets-moi une douzaine de feuilles de papier pas plus grand que le tien et 6 petites enveloppes. J’en ai par ici et c’est trop grand. Tu vois que je réclame bien ce que j’ai besoin. Je vous embrasse tous comme je vous aime bien fort.

    Votre papa L.Noël

     

    Une autre carte écrite par quelqu’un d’autre : en couleurs « frères d’armes Angleterre, Italie, France, Belgique, Russie »

    La Mousse 3 _bre 1915

    Cher ami,

    La réponse se fait toujours attendre, mais enfin elle arrive tout de même, je vous remercie de votre carte, vous êtes bien photographié avec quelques années de plus sur la tête ; quand vous écrivez vous ne nous parlez jamais de Pierre, ce doit maintenant être un petit homme, je m’informe de lui parce que nous l’avons connu, il était encore tout petit quand vous nous avez quittés, il doit être grand et fort. Je pense que dans votre secteur vous avez toujours la même vie, que vous êtes à peu près calme et tranquille, en ce moment-ci nos braves français font de la bonne besogne, nous sommes très heureux quand nous avons de bonnes nouvelles comme depuis huit jours, les Russes se sont mis aussi au travail, ils marchent bien ce moment


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires